• Parce que les tarifs d’électricité ont augmenté de 5,9 % au 1er juin, puis de 1,23 % au 1er août 2019. Et Enedis réclame une hausse de 3,5 à 4 % des tarifs régulés au 1er janvier 2020. Cela ferait plus de 10 % en six mois. Tout porte à croire que les augmentations vont s’enchaîner puisqu’il va falloir financer le démantèlement d’un parc nucléaire vieillissant tandis que le kWh français est 2 à 3 fois moins cher qu’en Allemagne, au Danemark ou en Belgique.
  • Parce qu’une récente étude scientifique publiée dans la Revue des Énergies (N°66 sept-oct 2019) démontre le faible impact des rénovations énergétiques. Pour un investissement en travaux de 1 000 €, la réduction des factures d’énergie était en moyenne de 8,40 € par an et s’amortit en 120 ans. Huit fois moins que les résultats attendus par les opérations standardisées des Certificats d’Économie d’Énergie (CEE).
  • Parce qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise économie d’énergie. Pourtant, les pouvoirs publics soutiennent les systèmes de chaleur solaire ou thermodynamiques, mais pas les électrons autoconsommés. Pourquoi ?
  • Parce que l’électricité photovoltaïque permet un stockage thermique grâce au ballon d’eau chaude et un stockage électrique dans les batteries sur roues des nouvelles mobilités.
  • Parce que s’il y a peu de chance de trouver du pétrole au fond de son jardin et d’y installer une mini-raffinerie pour le transformer en essence, 1 m² de panneau solaire génère l’équivalent de 1 000 km par an, en voiture électrique.